dimanche 8 janvier 2017

Les fintech poussent dans le sens d'une robotisation accélérée




Les progrès fulgurants de l'informatique cognitive remettent en question les activités routinières et répétitives, et des tâches cognitives qui étaient considérées comme non automatisables récemment sont désormais remplacés par l’intelligence artificielle.
Dans les banques, la digitalisation entraîne depuis plusieurs années des réductions d'effectifs en interne et des conseillers se voient assistés par des logiciels auto-apprenants. Ils sont en mesure de répondre aux mails des clients, ou de jouer le rôle d'assistants virtuels épargne via Watson, le système d'intelligence artificielle d'IBM. La start-up Bruno vient par exemple de lancer un chatbot qui prodigue ses conseils financiers depuis la plate-forme de Facebook Messenger grâce à l'intelligence artificielle.

Cette révolution va faire que des chargés de clientèles dans le secteur bancaire seront remplacés par des logiciels En France, on prédit qu’il y aura une baisse des effectifs d'environ 30 % dans la banque de détail d'ici à 2025.  Le remplacement de l'homme par la machine ne se cantonne pas à la production industrielle ou aux emplois les moins qualifiés. Aujourd'hui, les intelligences artificielles sont à même d’assurer le travail de salariés de la finance. En plus de pouvoir analyser des milliers de données en un temps record, « Watson » est capable de comprendre le langage naturel et de s'adapter et d'apprendre.
Ce phénomène ne provoquera un chômage technologique massif, mais au contraire créera d'autres emplois, inexistants aujourd'hui, dans l'ingénierie, la programmation, le fonctionnement des machines. L'arrivée de robots intelligents au cœur des banques n'est plus un fantasme. La quatrième révolution industrielle n'en est encore qu'à ses préludes, mais ces logiciels auto-apprenants secondent déjà les conseillers clientèle des grandes institutions financières françaises. 
La robotisation se rend également indispensable dans les départements risques et conformité des banques, où les logiciels intelligents se révèlent précieux pour absorber des normes réglementaires en constante évolution.