J’ai enfin eu le temps de parcourir longuement les ruelles de notre village fétiche. J’ai compris à cette occasion, en comptant les virages qui nous amènent aux mille cinq cent mètres de hauteur pourquoi les soldats allemands lors de la guerre civile européenne du milieu du siècle dernier ne sont pas sentis contraints d’y monter…
Une fois arrivé sur place, c’est la vie qui l’emporte sous toutes ses formes: un sentiment d’attachement pluriforme aux êtres et aux choses, une attention portée conjointement aux faits et aux concepts. Lieu de débat scientifique et espace d’évocations prospectives, nous nous y retrouverons à l’avenir au moins une fois dans l’année avec nos collègues conservateurs du patrimoine, tant l’identité ici se fait innovation, telles deux quêtes communes.
Peiresc, le savant homonyme du Grand Siècle, peut nous servir aujourd’hui à bon droit de modèle: la science et l’homme ne sauraient d’avantage être traduits en termes de dialectique, les défis de l’arbre de la connaissance restent plus que jamais ancrés en nous tel semble être l’enseignement même du sentier botanique qui prolonge le village, mais aussi de tous les bâtiments réunis autour de l’église.
Peiresc, le savant homonyme du Grand Siècle, peut nous servir aujourd’hui à bon droit de modèle: la science et l’homme ne sauraient d’avantage être traduits en termes de dialectique, les défis de l’arbre de la connaissance restent plus que jamais ancrés en nous tel semble être l’enseignement même du sentier botanique qui prolonge le village, mais aussi de tous les bâtiments réunis autour de l’église.
Peyresc est l’un de ces lieux où se construisent et se fortifient les convictions, un lieu donc dont notre société a plus que jamais besoinspour réfléchir notamment sur les technologies de demain et sur ses usages attendus.Conference de Jean Claude Vich
à la journée Living Lab des Territories de Demain