mercredi 11 janvier 2017

L’assistant personnel témoin d’un crime ?!


 À travers l’utilisation d’un assistant personnel, on retrouve Siri pour Apple, Cortona pour Microsoft, Google Assistant pour Google et enfin Alexa pour Amazon et ces différentes solutions sont dans une phase de développement initiale mais testés l’utilisateur aurait obtenu une réponse bien plus rapide, plus personnalisé et plus qualitative que s’il avait réalisé lui-même l’opération. En effet,  ces assistants sont censés être capables d’apprendre à partir du nombre d’expériences vécues et des données accumulées. Ainsi, si les utilisateurs acceptent de partager leur localisation et un maximum de données personnelles, ces assistants deviendront alors la norme pour accéder au monde.

Parmi les autres améliorations qu’il souhaite apporter à son intelligence artificielle, Amazon pense à utiliser des techniques de probabilités pour qu’Alexa fournisse de meilleures réponses aux requêtes les plus ambiguës qu’elle ne comprendrait pas. Amazon voudrait également permettre à Alexa de mieux tenir une conversation, notamment en se rappelant ce que l’humain a déjà dit pour mieux rebondir dessus.

Aux États-Unis, l’enceinte Echo d’Amazon, qui abrite l’assistant à commande vocale « Alexa », a peut-être été ainsi le témoin d’un meurtre et le parquet a obtenu un mandat de perquisition demandant au groupe de lui livrer toutes les données pertinentes par rapport à ce crime.  Après l’enquête, les policiers avaient conclu à un homicide, relevant des traces évidentes de lutte.

 Au cours de l’enquête, les policiers ont remarqué que la maison intelligente, disposé de l’enceinte connectée Echo d’Amazon équipée de sept microphones et qui abrite « Alexa », capable de répondre à des questions ou de coordonner le contrôle des objets connectés dans la maison. La police a donc soupçonné l’Echo d’avoir enregistré en permanence les événements de la nuit du crime. Jusqu’à présent, le grand groupe américain de la distribution n’a fourni que les données du compte à  l’avocat de l’accusé et pas à la police. Ce qui soulève des questions concernant la vie privée à une époque où de plus en plus d’appareils enregistrent les données des utilisateurs, ainsi que leurs mouvements et leurs actions.