dimanche 18 mars 2018

Histoire et justice 4.0


Réponse à une demande de pétition :

 De : XXX [XXX@gmail.com]
Envoyé : samedi 17 mars 2018 18:32
À : Laura.garcia@.....org
Objet : Fwd: Pétition : Une journaliste française dans une fosse commune en Espagne depuis 1936

Réponse:

Bonjour Chers Amies,

Merci pour vos courriers et l'information

Moi-même :
1. étant également ayant été victime des injustices du fascisme, et obligée de quitter mon pays,
2. ayant eu un oncle soldat Republican exilé en France et enfermé dans un camp de concentration français de l’époque,  il a été contraint de quitter le camp français pour intégrer la légion anglaise et ne pas mourir de faim,
3. de même, ayant  eu un autre oncle républicain de 16 ans  tué par les fascistes après la guerre civile espagnole, et comptant un autre - moins âgé -molesté et harcelé pendant son service militaire parce qu’il faisait partie des jeunesses socialistes…

En conséquence, votre courrier me touche profondément. Néanmoins, il convient à mon sens d’avancer et de garder nos énergies pour lutter contre les injustices et les turpitudes actuelles qui sont nombreuses, même si je n’oublie pas le passé!

En effet,  moi-même, femme battue à mort (5jour de coma), enfant martyr, j’ai dû supporter aussi bien des injustices en France par le seule fait d’être espagnole au franc parler et femme. J'ai trouvé préférable donc d'adopter une attitude de résilience.

D’ailleurs étant bénévole depuis + de 30 années en France avec l’objectif de me battre pour une société plus juste pour nos descendants, je souhaite me consacrer à continuer ma lute bien qu'âgée de 70 ans, malade et handicapée!

Je vous inviterais quant à moi à rejoindre le groupe de réflexion  en cour de constitution sur l’avenir de l’humanité.

Je reste à votre disposition pour pouvoir continuer à dialoguer sur un futur commun...

Laura García Vitoria

PS: L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien d’inconvenant ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est injuste, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. Quand j’étais petit enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant. Maintenant que je suis un homme, j’ai dépassé ce qui était propre à l’enfant. Nous voyons de manière confuse, comme dans un miroir ; ma connaissance est partielle mais un jour nous verrons … (SP)

Dans la mythologie égyptienne, la déesse Maât, représentant la justice et l'ordre, dans l'Égypte pharaonique, est symbolisée par une « plume », qui est aussi l'âme du défunt qui a vécu de manière droite et juste durant sa vie et qui est jugé lors de la « pesée de l'âme » ou psychostasie. Le jugement d'Osiris se déroule ainsi : le cœur du défunt est posé sur un plateau de la « balance ». Dans l'autre plateau se trouve une plume. Si le cœur est plus lourd que la plume, c’est que le défunt est encore attaché au monde matériel et à la matière de son corps physique. Il est alors dévoré par le monstre Ammit. C'est seulement si le cœur est plus léger que la plume que le défunt est libéré du cycle des réincarnations et qu'Anubis l'emmène au royaume d'Osiris. C'est pourquoi la plume et la balance sont, depuis ce temps, les symboles de la justice. Quant à l'épée, elle indique l'idée de trancher, et de trancher droit, pour départager les deux parties.

Néanmoins je continue à travailleur... comme si de rien c'était 
71 années, jeune comme dénote ma photographie sin retouches d'aucune sorte!



dimanche 11 mars 2018

Jour de la femme ?!


Rétrospective d’une migration forcée

Après avoir vue et entendu les nombreuses balourdises et litanies des femmes agressant d’autres femmes en Espagne à la manifestation du 8 mars 2018,  j’ai senti un énorme devoir de témoigner publiquement et non seulement dans les lycées….
Ce ne sont pas des grèves et manifestations des bonnes intentions qui arrêteront les violences faites aux femmes la preuve en est là (cliquez sur les images pour bien lire les textes) :

Années 60 en Espagne

2016 en France


2018

http://www.liberation.fr/france/2018/02/10/violences-faites-aux-femmes-on-est-dans-une-situation-d-urgence_1628692

Il me semble qu’il y a égarement : il  n’est pas égale la  violence subie par des femmes favorisés  dans la « Mecque du cinéma » que les violences endurées par des  femmes anonymes ; Il n’y a pas une commun mesure d’accepter d’être « favorisée »  au cinéma contre un  échange de quoi que ce soit  (on peut toujours dans ce cas dire non, quitte à perdre un rôle; d’ailleurs les hommes aussi sont victimes dans ce cas) qu’une violence fait à une femme par un homme qui se croit des droits pour le simple fait d’être un père, un frère, un ami, un mari, un compagnon….
(cliquez sur les images pour bien lire les textes)

Il est impossible et insupportable me comparer avec « Angelina »,  j’ai le  sentiment de me faire insulter: les conséquences de ses brutalités n’ont pas été les mêmes et les résultats non plus, je n’ai jamais voulu être une vedette mais une femme et surtout un être humain. Par ailleurs,  les problèmes ne sont pas le mêmes en Amérique qu’en Europe au d’autres continents. En mélangent tout, rien est réglé car les problèmes sont différents et les solutions aussi !
(cliquez sur les images pour bien lire les textes)


Non, je ne ferais pas grève et je ne manifesterai pas avec n’importe qui, ni pour n’importe quoi !
Je demande Justice pour tous homes et femmes qui subissent des abus et des iniquités.
Je ne me laisserais pas manipuler, je ne veux que on l’on utilise mes mort et mes malheurs comme drapeaux pour augmenter encore des injustices à l’injustice.
La politique et les réseaux bariolés et variés nous utilisent dans leur propre intérêt, et après… de vous  avoir permis le droit aux hurlements, les problèmes et les injustices se perpétuent….
(cliquez sur les images pour bien lire les textes)

Un reacion positiva : 
la recherche, des projets, de l'innovation de rupture


Le jour des femmes des Églises!

Les bonnes sœurs au Vatican, femmes d’église sont victimes et exploités aux sévices des hommes d’église du Vatican, se lèvent à l’aube pour préparer le petit déjeuner et vont au lit une fois le dîner servi, la maison en ordre et le linge lavé et repassé. Une exploitation, souvent gratuite et sans cadre légal puisque les sœurs n’ont pas d’horaires précis et leur règlementent et leur rétribution financière est aléatoire et modeste. Des femmes docteurs en théologie sont envoyées faire la cuisine ou la lessive des hommes et lorsqu’on devient trop malades ou âgés elles sont envoyés dans leur pays d’origine et remplacés ! (les Échos 8 mars 2018)
Il est vrai que dans d'autre obédiences ou on salue Dieu et le Roi les femmes ne peuvent même pas être initiés

samedi 20 janvier 2018

La spiritualité et la résilience



La spiritualité est universelle et n’a pas besoin d’institutions. Les religions sont tout simplement l’expression multiple et culturelle de cette spiritualité. Dieu est une représentation apaisante que l'homme se fabrique dans toutes les cultures. Dieu est l'équivalent des fonctions maternelles sécurisantes : on devrait dire "notre mère qui êtes aux cieux". Aucun enfant ne croit en Dieu le jour de sa naissance.  Le goût de Dieu est une émotion façonnée par la culture.

Les rituels rendent l'invisible présent: attachement sécurisant ou, au contraire, relation rigide ou fanatique.  Mais, la résilience est une attitude différente: il ne s'agit pas d'expier, mais de sublimer la souffrance. La sublimation est une métaphore, celle d'un corps solide qui passe directement à l'état d’exhalaison. On passe de la souffrance à l'engagement, c’est un antidote à la fatalité.
Toutes les religions sont là pour nous dire ce qui est bien ou mal, nous punir…
Alors que nous devrions connaitre, à l’âge adulte, par nous-mêmes, le bien et le mal, ce qui nous donne la paix ou la belligérance.

À l'électroencéphalogramme, l'amygdale rhinencéphalique - un renflement grand comme une amande qui est le siège central de l'émotion quelle que soit l'espèce vivante - "flambe" moins chez les personnes qui se soumettent à une représentation apaisante. Lorsqu’on prononce un mot qui désigne une abstraction il agit sur le corps, le cerveau. Si nous recevons une insulte on pâlit, si nous recevons un compliment nous rougissons, nous secrétons des neurohormones[1].
En effet, si un observe la zone cérébrale d’un homme ou une femme qui prie l’amygdale rhinencéphalique[2], qui est le socle de nos émotions insupportables, s’éteint et  le circuit  limbique des émotions maitrisées se met à fonctionner. C’est le même principe que lorsque vous êtes insulté ou on vous compliment, sauf que la représentation verbale vient de vous. La prière rend observable l’effet tranquillisant. Avec les médicaments nous revenons anxieux, en colère ou malheureux dès que nous arrêtons. Quand vous agissez par la parole, c’est sont les circuits limbiques de la mémoire et des émotions qui sont en jeu. Une médecine douce soigne par la parole, par les émotions intenses, par l’imposition des mains, par l’écoute…



[1] Une neurohormone est un messager chimique produit par un neurone et qui agit comme une hormone. Elle est créée et libérée exactement comme un neurotransmetteur, mais là où le neurotransmetteur agit sur un neurone à une distance très réduite (la synapse), la neurohormone agit à distance, comme une hormone, sur l'ensemble des cellules pouvant être affectées.

[2] L'amygdale ou complexe amygdalien est un noyau pair situé dans la région antéro-interne du lobe temporal au sein de l'uncus, en avant de l'hippocampe et sous le cortex péri-amygdalien. Elle fait partie du système limbique et est impliquée dans la reconnaissance et l'évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l'apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et l'anxiété. L'amygdale fonctionnerait comme un système d'alerte et serait également impliquée dans la détection du plaisir.
L'amygdale rhinencéphalique consomme beaucoup d'énergie... l'ordinateur permet parfaitement de visualiser. On est biologiquement submergé par des substances comme les amphétamines, on rougit, on pâlit, le cœur s'accélère, la bouche est sèche, on se met à trembler...
L'amygdale rhinencéphalique des enfants maltraités « s'allume » plus facilement que celles des enfants bien aimés. L'atrophie fronto-rhinencéphalique des enfants élevés en carence affective se regonfle dans une famille d'accueil, prouvant ainsi que la résilience peut aussi être neuronale.