Dans ce blog consacré aux multiples facettes de l’économie du savoir, il en est une plus gênante que les autres, plus troublante aussi tant sur le plan économique que sur le plan humain. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas ici de revenir sur les résultats réels de quelques grandes structures internationales dont les normes et les références pourront toujours être discutées. Il s’agit ici du petit commerce de charité où s’affiche autant d’hypocrisie que de perversité scientifique.
L’image même de l’ignorance et souvent du mensonge se fait dés lors l’incarnation même de l’ancienne économie que nous sommes heureusement en train de quitter, celle d’une sorte d’esclavagisme inlassablement décliné : des stagiaires abusés sur l’impact de leur apport bénévole, des hommes et des femmes à qui l’on transfère des savoir-faire dépassés - et plus encore des références d’un autre temps -, sans que l’on sache toujours bien ce qui relève de la cécité intellectuelle ou de l’hypocrisie du discours.
L’image même de l’ignorance et souvent du mensonge se fait dés lors l’incarnation même de l’ancienne économie que nous sommes heureusement en train de quitter, celle d’une sorte d’esclavagisme inlassablement décliné : des stagiaires abusés sur l’impact de leur apport bénévole, des hommes et des femmes à qui l’on transfère des savoir-faire dépassés - et plus encore des références d’un autre temps -, sans que l’on sache toujours bien ce qui relève de la cécité intellectuelle ou de l’hypocrisie du discours.
Mais il y a plus grave: l’abus de l’instrumentalisation de chercheurs qui trouvent là, de manière souvent bien compréhensible, l’occasion de se rassurer sur la mise en œuvre concrète de leurs recherches, acceptant par là-même que l’on cite leur laboratoire, leur institut et même leur université.
L’ignorance est une chose, le développement de porteurs de savoirs en est une autre : il est important d’alerter aujourd’hui nos collègues sur ce point afin que des associations pseudo-caritatives arrêtent de les citer dans des demandes de subsides sans objet.
Il est tout aussi important de demander aux villes et collectivités territoriales d’arrêter des soutiens dont les bénéficiaires ne verront pas grand-chose, car destinés majoritairement aux rémunérations de soi-disants bienfaiteurs qui n’omettent jamais par ailleurs d’être présents dans les grands colloques internationaux pour vanter eux-mêmes leurs propres mérites de voyageurs planétaires, à grand renfort d’opacité et de bavardage méthodologique.
D’importants acteurs en la matière - eux aussi persuadés de la nécessité d’indispensables changements en la matière - proposent d’accueillir et de mettre en œuvre de tels modèles financiers et les projets de partenariats qui leur sont intimement liés. Un défi de plus donc pour construire une vraie société de la connaissance!